Journal II Compostelle

« Au début on se demande ce que ça va changer.

Le quotidien est brutal.

Très vite on se demande aussi pourquoi…pas de réponse, pas encore. Un bruit sourd qui enfle, envahit et résonne sous la peau. On se dit, je vais survivre. Je vais organiser ma vie, j’apprivoiserai le réveil, je ferai ça et ça. Je mettrai des garde-temps. Je me lèverai tôt pour profiter de la fraîcheur. J’écrirai. Surtout ne pas se laisser submerger, ne pas perdre son temps. Espace dérisoire. Ne pas glisser lentement dans le gouffre. Ne pas devenir gouffre. Furtivement la vision de son dernier regard. Très vite… comme un mirage … Effacer, ne pas laisser les idées noires m’engloutir Faire de ce moment, un temps de réflexion, mettre à profit. Urgence de ne pas mourir trop vite. Ne pas s’apitoyer sur son sort. Seule, on peut vivre, survivre,

Heureuse? Gérer au mieux l’absent… »

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